Fancy Armor : des housses de valises imprimées avec la technologie Mimaki

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With the help of Mimaki technology, Fancy Armor established itself as a creative, pioneering business of customised luggage wear and has recently shifted its capacity to producing essential travel accessories in today’s changing world.

Au printemps 2012, Elena Larina lance un nouveau produit sur le marché de détail russe. À cette époque, le segment des housses de valises à impressions personnalisées était peu développé et associé à une fabrication délocalisée. C’est d’après ce constat que cette entrepreneuse y voit l’opportunité d’amener sur le marché un produit sympathique et unique. Elle fonde alors son entreprise, Fancy Armor, et se lance dans ce secteur d’activité créatif et d’avant-garde axé sur la vente d’accessoires de voyage personnalisés.

Fancy Armor cible essentiellement les voyageurs habitués à « emballer » leurs bagages dans des films plastiques pour les protéger – une méthode ni très élégante ni écologique. L’idée ? Proposer à ces voyageurs de tourisme et d’affaires une nouvelle manière de démarquer leurs valises avec des housses colorées et dynamiques. Et ce n’est pas tout, comme l’explique Elena Larina : « Nous voulons que nos consommateurs férus d’aventures aient à leur disposition tout ce qu’il leur faut pour voyager : oreillers de voyage en mousse à mémoire de forme, vestes imperméables citadines et stylées, sacs de courses écologiques, pochettes de voyage, masques pour les yeux, sacs de plage et bien d’autres articles encore à l’effigie de notre marque commerciale et qui se caractérisent par un imprimé personnalisé. Quel que soit le produit de la gamme, l’objectif reste le même : tous nos articles doivent être à la fois joyeux et jolis, mais surtout fonctionnels, ergonomiques et respectueux de l’environnement. »

Pour cela, Elena Larina s’est appuyée sur son expérience antérieure dans le domaine de la gestion des lignes de production en sous-traitance. Sollicitant les services de trois entreprises distinctes pour la confection de ses produits, elle a toutefois rapidement rencontré des problèmes. Elle n’avait aucun contrôle sur la gestion de la qualité et a essuyé de multiples incidents liés à des sous-traitants ne respectant pas les délais.

Pour mettre un terme à ces dysfonctionnements, elle a alors pris la décision d’établir une unité de production interne dans son usine de Moscou. Encore fallait-il trouver l’équipement capable d’imprimer les designs tendances et attirants voulus par la marque, tout en répondant à ses exigences de qualité. Cette recherche ne fut pas des plus aisées : si Elena savait quel niveau de qualité elle souhaitait pour ses articles, elle n’avait en revanche que peu de connaissances des techniques d’impression.

« Au stade du développement du flux de production, il y a cinq ans, j’étais incapable de faire la différence entre une surjeteuse et une recouvreuse, entre la sublimation et la sérigraphie, ou entre le jersey bouclette et le tricot interlock », confesse-t-elle. « Je me suis beaucoup documentée, j’ai consulté des spécialistes et j’ai sélectionné les textiles, les accessoires vestimentaires et les techniques d’impression par tâtonnement. »

Trouver la solution d’impression idéale
Portée par son intransigeance en matière de qualité, Elena Larina a petit à petit consolidé ses connaissances du secteur de l’impression jusqu’à identifier exactement ce qu’elle attendait de son imprimante. « Les critères suivants étaient essentiels pour nous », souligne-t-elle. « Qualité d’impression, stabilité de fonctionnement et fiabilité. Par conséquent, avant de choisir notre première imprimante, nous avons passé beaucoup de temps à lire les avis sur les produits et à nous entretenir avec des experts dans le domaine. »

Sa quête de la solution idéale l’a emmenée dans un showroom Mimaki, où la fondatrice de Fancy Armor a pu davantage se familiariser avec l’équipement. De cette visite a résulté un premier achat : une Mimaki JV150-160, dont les performances l’ont rapidement confortée dans son choix. Le soutien continu et l’expertise du revendeur Mimaki local, Smart-T, l’ont convaincue d’investir exclusivement dans des équipements Mimaki pour étoffer son parc au fur et à mesure du développement de son activité.

Peu de temps après, une deuxième JV150-160 est venue s’ajouter à la ligne de production, combinée à une presse à chaud avec calandre afin de créer un système de sublimation complet. À ce jour, la fidélité de Fancy Armor envers les produits Mimaki ne s’est pas démentie : « La technologie de Mimaki répond en tous points aux besoins de notre activité, aujourd’hui comme demain. Nous sommes d’ailleurs à l’affût de tous les nouveaux produits de la marque. Et récemment, un produit a particulièrement attiré notre attention. Il s’agit du modèle hybride Mimaki Tx300P-1800 MkII, qui pourrait s’avérer très précieux pour satisfaire à la demande en constante évolution du marché. » Désormais forte d’un procédé de fabrication complet, de haute qualité et fiable, la société a commencé à véritablement enregistrer une hausse de la demande pour ses housses de valises colorées et originales, arborant des motifs allant d’une cabine téléphonique londonienne à une collection de drapeaux du monde entier en passant par un costume cravate.

Le pari des masques faciaux
Début avril 2020, le coronavirus a interrompu l’activité bien établie de Fancy Armor, stoppant net l’industrie du tourisme. Mais la pause n’a finalement duré que trois jours, puisque Elina a décidé de réaffecter ses capacités à la fabrication de masques en tissu réutilisables, à une période où ce produit connaissait un pic de demande.

Sans jamais dévier de sa devise personnelle « La qualité avant tout ! », Elina a élaboré pour ses masques de protection une confection complexe à trois couches, en néoprène avec un espace pour y loger un filtre amovible. Bien que non catégorisé comme dispositif médical, le masque a été certifié pour sa capacité à éviter efficacement la propagation des maladies transmises par gouttelettes aéroportées. En raison de son élasticité, ce masque s’ajuste bien au visage, couvrant la bouche et le nez de la personne infectée, tandis que son tissu dense retient les projections et protège le visage des éternuements ou de la toux produits par les autres. Le masque est livré avec un jeu basique de filtres, qui peuvent être réutilisés après traitement ou insérés dans un nouveau masque.

Selon Elena, la capacité des équipements d’impression et de découpe est suffisante pour absorber une production multipliée par dix ; le goulet d’étranglement se situant au stade de la couture et de la main-d’œuvre manuelle nécessaire à cette étape. Actuellement, plus de 500 masques réutilisables sont produits chaque jour, mais l’entrepreneuse est prête à réagir rapidement aux besoins du marché et à augmenter significativement le volume de production.

Il y a quelques jours, l’histoire du revirement spectaculaire de l’enseigne Fancy Armor a été relayée sur « Moscow24 », l’une des principales chaînes de télévision russes. Soucieuse de protéger la santé et la sécurité des Moscovites, Elena envisage de renforcer ses capacités de production en optimisant l’efficacité de son flux de production numérique.

Forte de sa ligne de production interne entièrement opérationnelle, l’entrepreneuse ambitionne aujourd’hui de s’attaquer au marché international. « Nos plans pour l’avenir ? Nous voulons que les gens sachent que dans cette société, nous confectionnons des produits créatifs de haute qualité. Notre rêve serait d’entendre un jour quelqu’un en Australie s’extasier devant la mention Fabriqué en Russie », conclut-elle. Un objectif ambitieux et patriote, émanant d’une entreprise impressionnante.

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