Comment l’université de Huddersfield donne envie aux jeunes créateurs d’explorer la créativité de l’impression

Brent Hardy-Smith

Lorsque Brent Hardy-Smith, doctorant et maître de conférence, découvre la nouvelle MIMAKI UJF au département textile, il y voit un potentiel énorme.

Pour promouvoir les avantages de l’impression numérique auprès de ses étudiants, l’université de Huddersfield a adopté une approche originale, qui doit beaucoup au hasard d’une rencontre, il y a quatre ans, entre Brent Hardy-Smith, doctorant et maître de conférences, et Stephen Calcutt, coordinateur et responsable technique de l’école d’art, de design et d’architecture de l’université.

« J’ai appris que l’université avait investi dans du matériel qui pouvait produire un vernis UV », se souvient Brent Hardy-Smith. « À l’époque, je n’en savais pas plus, mais après une petite enquête, j’ai découvert la nouvelle UJF Mimaki du département textile. » Cette machine est désormais installée à côté d’un modèle de pointe Tx300P-1800 de Mimaki pour impression directe sur textile dans un atelier qui propose également l’impression transfert en petit format, l’impression de visuels grand format, la reliure, la finition et d’autres procédés d’impression.

Pourtant, il ne s’agit pas là du service d’impression classique d’un établissement universitaire. Sous le regard attentif de Stephen Calcutt, il s’est transformé en un espace favorisant l’inspiration et la collaboration, où règne la créativité. Les principes établis en matière d’enseignement y sont remis en cause et les étudiants encouragés à s’interroger sur tous les aspects du processus de création et d’impression et à les examiner de près.

Des outils créatifs

« Je ne suis pas ici pour rester sur ma chaise et critiquer le travail des étudiants », explique Brent Hardy-Smith. « J’anime des ateliers où j’apprends à leurs côtés. Notre méthodologie est entièrement fondée sur la découverte et la transformation : nous utilisons les imprimantes comme des outils créatifs et travaillons également avec d’autres technologies et matériaux. »

Cette approche est manifeste lorsque l’on observe certains des travaux présentés par les étudiants lors des expositions de fin de licence. Broderies, animations, éléments interactifs de réalité augmentée, puces électroniques – tous intégrés dans des tissus, livres et photographies imprimés en numérique. « L’arrivée de l’UJF de Mimaki dans l’atelier a tout changé », affirme Stephen Calcutt. « C’est une ressource utilisée dans toute l’école – dans nos cours des départements textile, graphisme, photographie, architecture et beaux-arts –, et elle joue un rôle fédérateur. Son influence est incroyable. »

Les imprimantes à plat petit format maintes fois récompensées de la série UJF de Mimaki sont utilisées dans de nombreux secteurs, des applications de décoration haut de gamme à l’impression de produits promotionnels, dans des environnements industriels et dans de nombreux autres domaines qui tirent parti de leur panoplie d’outils créatifs, comme l’encre blanche opaque, le vernis transparent, les couleurs éclatantes et la possibilité d’imprimer sur pratiquement tous les supports.

Les capacités créatives des imprimantes Mimaki permettent à Brent Hardy-Smith d’amener les étudiants dans des directions différentes. « Je les encourage à oser et à remettre en question les conventions », précise-t-il. « Si le logiciel de création définit ce qui est possible, c’est la Mimaki qui ajoute le potentiel, et cela bouleverse la façon dont les étudiants appréhendent le lien entre création et impression. »

Dans sa thèse de doctorat, Brent Hardy-Smith se penche sur la relation entre l’enseignant et l’apprenant et il est certain que les autres étudiants bénéficient de la démarche fondée sur l’expérience qu’il met en œuvre pour les former. « Nos séances sont axées sur l’utilisation créative de l’impression, par opposition à une création faisant appel exclusivement au logiciel. Cela permet aux étudiants de sortir du cadre traditionnel. »

Leur stand sur le prestigieux salon D&AD New Blood témoigne de cette approche. Au milieu d’une multitude d’écrans et de moniteurs, l’arrière-plan imprimé par la Mimaki de l’université de Huddersfield exprimait la fierté d’appartenir au nord de l’Angleterre et une longue tradition textile. Composée d’une douzaine d’éléments imprimés numériquement et interactifs sur le plan technologique, réalisés chacun par l’un des douze étudiants choisis pour participer au salon, cette représentation d’une corde à linge avec lessive soulignait l’humour subtil et discret qui caractérise le département. « Notre travail est toujours un peu confidentiel, reconnaît Brent Hardy-Smith, mais nous sommes incroyablement novateurs et tellement passionnés par ce que nous avons réussi à faire ici. »

« En deux mots, conclut Stephen Calcutt, nous intégrons l’utilisation créative de l’impression à la trame de l’enseignement que nous dispensons à la nouvelle génération de créateurs, et notre parc d’imprimantes Mimaki joue ici un rôle fédérateur. »

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